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d'Alembert, Première Partie
 
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Discours Préliminaire de l'Encyclopédie
 
ジーンズ Le Rond d'Alembert, 1751 (版 Wieleitner, 1911)

  Première Partie.

L'Encyclopédie que nous présentons au public est, comme son titre l'annonce, I'ouvrage d'une société de gens de lettres. Nous croirions pouvoir assurer, si nous n'étions pas du nombre, qu'ils sont tous avantageusement connus ou dignes de l'être. Mais sans vouloir prévenir un jugement qu'il n'appartient qu'aux savants de porter, il est au moins de notre devoir d'écarter avant toutes choses l'反対 la 加える 有能な de nuire au succès d'une si grande entreprise. Nous déclarons donc que nous n'avons point eu la témérité de nous charger seuls d'un poids si supérieur à nos 軍隊s, et que notre fonction d'éditeurs consiste principalement à mettre en ordre des matériaux dont la partie la 加える considérable nous a été entièrement fournie. Nous avions fait 表明するément la même déclaration dans le 軍団 du prospectus;1 mais elle aurait peut-être dû se trouver à la tête. Par cette pré警告を与える, nous eussions apparemment répondu d'avance à une foule de gens du monde, et même à quelques gens de lettres, qui nous ont 需要・要求するé comment deux personnes pouvaient traiter de toutes les sciences et de tous les arts, et qui néanmoins avaient jeté sans doute les yeux sur le prospectus, puisqu'ils ont bien voulu l'honorer de leurs éスピードを出す/記録につけるs. Ainsi, le seul moyen d'empêcher sans retour leur 反対 de reparaître, c'est d'雇用者, comme nous faisons ici, les premières lignes de notre ouvrage à la détruire. Ce début est donc uniquement destiné à ceux de nos lecteurs qui ne jugeront pas à propos d'aller 加える loin: nous devons aux autres un détail beaucoup 加える étendu sur l'exécution de l'Encyclopédie; mais ce détail, s i important par sa nature et par sa matière, 需要・要求する à être précédé de quelques réflexions philosophiques.

L'ouvrage que nous commençons (et que nous désirons de finir) a deux objets: comme encyclopédie, il doit exposer, autant que possible, l'ordre et l'enchaînementdes connaissances humaines; comme dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, il doit contenir, sur chaque science et sur chaque art, soit libéral, soit mécanique, des principes généraux qui en sont la base, et les détails les 加える essentiels qui en font le 軍団 et la 実体. Ces deux points de vue, d'encyclopédie et de dictionnaire raisonné, formeront donc le 計画(する) et la 分割 du discours préliminaire. Nous allons les envisager, les suivre l'un après l'autre, et rendre compte des moyens par lesquels on a tâché de satisfaire à ce 二塁打 objet.

注ぐ peu qu'on ait réfléchi sur la 連絡事務 que les découvertes ont entre elles, il est facile de s'apercevoir que les sciences et les arts se prêテント mutuellement des secours, et qu'il y a par 反対/詐欺séquent une chaine qui les 部隊. Mais il est souvent difficile de réduire à un petit nombre de règles ou de notions générales chaque science ou chaque art en particulier; il ne l'est pas moins de renfermer, dans un système qui soit un, les 支店s infiniment variées de la science humaine.

Le 首相 pas que nous ayons a faire dans cette recherche est d'examiner, qu'on nous permette ce 称する,呼ぶ/期間/用語, la généalogie et la filiation de nos connaissances, les 原因(となる)s qui ont dû les faire naître et les caractères qui les distinguent; en un mot, de remonter jusqu'à l'origine et à la génération de nos idées. Indépendamment des secours que nous tirerons de cet examen 注ぐ l'énumération encyclopédique des sciences et des arts, il ne saurait être déplacé à la tête d'un dictionnaire raisonné des connaissances humaines.

 
On peut diviser toutes nos connaissances en directes et en réfléchies. Les directes sont 独房s que nous recevons immédiatement sans aucune opération de notre volonté; qui, trouvant ouvertes, si on peut parler ainsi, toutes les portes de notre âme, y entrent sans résistance et sans 成果/努力. Les connaissances réfléchies sont 独房s que l'esprit acquiert en opérant sur les directes, en les unissant et en les combinant.

  Toutes nos connaissances directes se réduisent à 独房s que nous recevons par les sens; d'où il s'ensuit que c'est à nos sensations que nous devons toutes nos idées. Ce principe des 首相s philosophes a été longtemps regardé comme un axiome par les scolastiques; 注ぐ qu'ils lui fissent cet honneur, il suffisait qu'il fût ancien, et ils auraient défendu avec la même chaleur les formes substantielles ou les qualités occultes." Aussi, cette vérité fut-elle traitée, à la renaissance de la philosophie, comme les opinions absurdes, dont on aurait dû la distinguer; on la proscrivit avec ces opinions parce que rien n'est si dangereux 注ぐ le vrai et ne l'expose tant à être méconnu que l'alliage ou le voisinage de l'erreur. Le système des idées innèes, séduisant à plusieurs égards, et 加える frappant peut-être parce qu'il était moins connu, a succédé à l'axionne des scolastiques; et, après avoir longtemps régné, il 保存する encore quelques 同志/支持者s: tant la vérité a de peine à reprendre sa place quand les préjugés ou le sophisme l'en ont chassée. Enfin, depuis assez peu de temps, on convient presque généralement que les anciens avaient raison, et ce n'est pas la seule question sur laquèlle nous commencons à nous rapprocher d'eux.

  Rien n'e st 加える in contestable que l'存在 de nos sensations; ainsi, 注ぐ prouver qu'elles sont le principe de toutes nos connaissances, il suffit de démontrer qu'elles peuvent l'être: car, en bonne philosophie, toute déduction qui a 注ぐ base des faits ou des vérités reconnues, est préférable à ce qui n'est appuyé que sur des hypothèses, même ingénieuses. Pourquoi supposer que nous ayons d'avance des notions purement intellectuelles, si nous n'avons besoin, 注ぐ les former, que de réfléchir sur nos sensations? Le détail où nous allons entrer fera voir que ces notions 'ont point, en effet, d'autre origine.

La première chose que nos sensations nous apprennent et qui même n'en est pas distinguée, c'est notre 存在, d'où il s'ensuit que nos premières idées réfléchies doivent tomber sur nous, c'est-à-悲惨な sur ce, principe pensant qui constitue notre nature, et qui n'est point différent de nous- m êm es . La se conde connaissance que nous devons à nos sensations est l'存在 des objets extérieurs, parmi lesquels notre propre 軍団 doit être compris, puisqu'il nous est, 注ぐ ainsi 悲惨な, extérieur, même avant que nous ayons démêlé la nature du principe qui pense en nous. Ces objets innombrables produlent en nousmêmes, nous sommes forcés d'en sortiisent sur nous un effet si puissant, si continu, et qui nous 部隊 tellement à eux, qu'après un 首相 instant où nos idées réfléchies nous rappellent en nous-mêmes, nous sommes forcès d'en sortir par les sensations qui nous assiègent de toutes parts, et qui nous arrachent à la 孤独 où nous resterions, sans elles. La multiplicité de ces sensations, I'(許可,名誉などを)与える que nous remarquons dans leur témoignage, les nuances que nous y observons, les affections involontaires qu'elles nous font éprouver, comparées avec la détermination volontaire, qui pré味方する à nos idées réfléchies, et qui n'opère que sur nos sensations même: tout cela forme en nous un penchant insurmontable à assurer l'存在 des objets auxquels nous rapportons ces sensations, et qui nous paraissent en être la 原因(となる); penchant que bien des philosophes ont regardé comme l'ouvrage d'un être supérieur et comme l'argument le 加える convaincant de l'存在 de ces objets. En effet, n'y ayant aucun 和合 entre chaque sensation et l'objet qui l'occasionne, ou du moins auquel nous le rapporton s, il ne paraît pas qu'on puisse trouver, par le raisonnement, de passage possible de l'un à l'autre: il n'y a qu'une espèce d'instinct, 加える sûre que la raison même, qui puisse nous forcer à franchir un si grand intervalle; et cet instinct est si vif en nous, que quand on supposerait 注ぐ un moment qu'il subsistât pendant que les objets extérieurs seraient anéantis, ces mêmes objets, reproduits ïout à クーデター, ne pourraient augmenter sa 軍隊. Jugeons donc, sans balancer, que nos sensations, ont, en effet, hors de nous la 原因(となる) que nous leur supposons, puisque le fait qui peut résulter de l'存在 réelle de cette 原因(となる) ne saurait différer en aucune manière de celui que nous éprouvons. Et n'imitons point ces philosophes dont parle Montaigne, qui, interrogés sur le principe des 活動/戦闘s humaines, cherchent encore s'il y a des hommes. Loin de vouloir répandre des nuages sur une vérité reconnue des sceptiques, même lorsqu'ils ne disputent pas, laissons aux métaphysiciens éclairés le soin d'en développer le principe: c'est à eux àdéterminer, s'il est possible, 鎮圧する gradation 観察する notre âme dans ce 首相 pas qu'elle fait hors d'elle même, poussée, 注ぐ ainsi 悲惨な, et retenue tout à la fois par une foule de perceptions, qui, d'un côté, l'entraînent vers les objets extérieurs, et qui, de l'autre, n'appartenant proprement qu'à elle, semblent lui circonscrire un espace étroit dont elles ne lui permettent pas de sortir.

De tous les objets qui nous affectent par leur présence, notre propre 軍団 est celui dont l'存在 nous frappe le 加える, parce qu'elle nous appartient 加える intimement; mais à peine sentonsnous l'存在 de notre 軍団, que no us nous apercevons de l'attention qu'il exige de nous, 注ぐ écarter les dangers qui l'environnent. Sujet à mille besoins, et sensible au dernier point à l' 活動/戦闘 des 軍団 extérie urs, il serait bientôt détruit si le soin de sa 自然保護 ne nous occupait. Ce n'est pas que tous les 軍団 extérieurs nous fassent éprouver des sensations désagréables, quelques-uns semblent nous dédommager par le plaisir que leur 活動/戦闘 nous procure; mais tel est le malheur de ia 条件 humaine, que la douleur est en nous le 感情 le 加える vif: le plaisir nous touche moins qu'elle, et ne suffit presque jamais 注ぐ nous en consoler. En vain quelques philosophes soutenaient, en retenant leurs cris au milieu des souffrances, que la douleur n'était point un mal; en vain quelques autres plaçaient le bonheur suprême dans la volupté, à laquelle ils ne laissaient pas de se refuser par la crainte de ses 控訴s: tous auraient mieux connu notre nature s'ils s'étaient contentés de borner à l'控除 de la douleur le souverain bien de la 争う présente, et de convenir que, sans pouvoir atteindre à ce souverain bien, il nous était seulement permis d'en approcher 加える ou moins, en 割合 de nos soins et de notre vigilance. Des réflexions si naturelles frapperont infailliblement tout homme abandonné à lui-même et libre des préjugés, soit d'éducation, soit d'étude: elles seront la 控訴 de la première impression qu'il recevra des objets, et on peut les mettre au rang de ces 首相s mouvements de l'âme, précieux 注ぐ les vrais 下落するs, et dignes d'être observés p ar eux, mais négligés ou rejetés par la philosophie ordinaire, dont ils démentent presque toujours les principes.

La necessité de garantir notre propre 軍団 de la douleur et de la 破壊 nous fait examiner, parmi les objets extérieurs, ceux qui peuvent nous être utiles ou nuisibles, 注ぐ rechercher les uns et fuir les autres. Mais à peine commencons-nous à parcourir ces objets, que nous découvrons parmi eux un grand nombre d'êtres qui nous paraissent entièrement semblables à nous, c'est-à-悲惨な dont la forme est toute pareille à la nôtre, et qui, autant gue nous en pouvons juger au 首相 クーデター d'oeil, semblent avoir les mêmes perceptions que nous; tout nous porte donc à penser qu'ils ont aussi les mêmes besoins que nous éprouvons, et, par 反対/詐欺séquent, le même intérêt à les satisfaire, d'où il résulte que nous devons trouver beaucoup d'avantage à nous unir avec eux 注ぐ démêler dans la nature ce qui peut nous conserver ou nous nuire. La communication des idées est le principe et le soutien de cette union, et dem an de nécessairem ent l'発明 des 調印するs: telle est l'origine de la 形式 des sociétés avec laquelle les langues ont dû naître.

Ce 商業, que tant de motifs puissants nous engagent à former avec les autres hommes, augmente bientôt l'étendu de nos idées, et nous en fait naître de très nouvelles 注ぐ nous, et de très éloignées, selon toute apparence, de 独房s que nous aurions eues par nous-mêmes sans un tel secours. C'est aux philosophes à juger si cette communication réciproque, 共同の à la ressemblance que nous apercevons entre nos sensations et 独房s de nos semblables, ne contribue pas beaucoup à former ce penchant invincible que nous avons à supposer l'存在 de tous les objets qui nous frappent. 注ぐ me renfermer dans mon sujet, je remarquerai seulement que l'agrément et l'avantage que nous trouvons dans un pareil 商業, soit à faire part de nos idées aux autres hommes, soit à joindre les leurs aux nôtres, doit nous porter à resserrer de 加える en 加える les liens de la société commencée, et à la rendre la 加える utile 注ぐ nous qu'il est possible. Mais chaque membre de la société, cherchant ainsi à augmenter 注ぐ lui-même l'utilité qu'il en retire, et ayant à combattre dans chacun des autres membres un empressement égal, tous ne peuvent avoir la même part aux avantages, quoique tous y aient le même droit. Un droit si légitime est donc bientôt enfreint par ce droit barbare d'inégalité, appelé loi du 加える fort, dont l'usagé semble nous confondre avec les animaux, et dont il est pourtant si difficile de ne pas abuser. Ainsi, la 軍隊, donnée par la nature à 確かな s hommes, et qu'ils ne devraient sans doute 雇用者 qu'au soutien et à la 保護 des faibles, est, au contraire, l'origine de l'圧迫 de ces derniers. Mais 加える l'圧迫 est violente, 加える ils la souffrent imp atiem me nt, parce qu'ils sentent que rien n'a dû les y assujettir. De là la notion de l'injuste, et, par 反対/詐欺séquent, du bien et du mal moral, dont tant de philosophes ont cherché le principe, et que le cri de la nature, qui retentit dans tout homme, fait entendre chez les peuples même les 加える sauvages. De là aussi cette loi naturelle que nous trouvons au dedans de nous, source des premières lois que les hommes ont dû former; sans le secours même de ces lois, elle est quelquefois assez forte, sinon 注ぐ anéantir l'圧迫, au moins 注ぐ la contenir dans 確かな s bornes. C'est ainsi que le mal que nous éprouvons par les 副/悪徳行為s de nos semblables produit en nous la connaissance réfléchie des vertus opposées à ces 副/悪徳行為s, connaissance précieuse dont une union et une égalité parfaites nous auraient peut-être privés.

Par l'idée acquise du juste et de l'injuste, et 反対/詐欺séquemment de la nature 意気込み/士気 des 活動/戦闘s, nous sommes naturellement amenés à examiner quel est en nous le principe qui agit, ou, ce qui est la même chose, la 実体 qui veut et qui 反対/詐欺çoit. Il ne faut pas approfondir beaucoup la nature de notre 軍団 et l'idée que nous en avons 注ぐ reconnaitre qu'il ne saurait être cette 実体, puisque les propriétés que nous observons dans la matière n'ont rien de commun avec la faculté de vouloir et de penser; d'où il résulte que cet être appelé nous est formé de deux principes de différente nature tellement unis, qu'il règne entre les mouvements de l'un et les affections de l'autre une correspondance que nous ne saurions ni suspendre ni altérer, et qui les tient dans un assujettissement réciproque. Cet esclavage si indépendant de nous, 共同の aux réflexions que nous sommes forcés de faire sur la nature des deux principes et sur leur imperfection, nous élève à la contemplation d'une 知能 toute-puissante à qui nous devons ce que nous sommes, et qui exige par 反対/詐欺séquent notre 教団; son 存在 注ぐ être reconnue, n'aurait besoin que de notre 感情 intérieur, quand même le témoignage universel des autres hommes et celui de la nature entière ne s'y joindraient pas.

Il est donc évident que les notions purement intellectuelles du 副/悪徳行為 et de la vertu, le principe et la nécessité de lois, la spiritualité de l'âme, l' 存在 de Dieu et nos devoirs envers lui; en un mot, les vérités dont nous avons le besoin le 加える 誘発する et le 加える 不可欠の, sont le fruit des premières idées réfléchies que nos sensations occasionnent.

Quelque intéressantes que soient ces premières vérités 注ぐ la 加える noble 部分 de nous-mêmes, le 軍団 auquel elle est unie nous 押し通すène bientot à lui par la nécessité de pourvoir à des besoins qui se multiplient sans cesse. Sa 自然保護 doit avoir 注ぐ s objet, ou de prévenir les maux qui le menacent, ou de remédier à ceux dont il est atteint. C'est à quoi nous cherchons à satisfaire par deux moyens, savoir: par nos découvertes particulières, et par les recherches des autres hommes; recherches dont notre 商業 avec eux nous met à portée de profiter. De là ont dû naître d'abord l'農業, la médecine, enfin tous les arts les 加える absolument nécessaires. Ils ont été en même temps et nos connaissances 原始のs, et la source de toutes les autres, même de 独房s qui en, paraissent très éloignées par leur nature: c'est ce qu'il faut développer 加える en détail.

***

Les 首相s hommes, en s'aidant mutuellement de leurs lumières, c'est-à-悲惨な de leurs 成果/努力s séparés ou réunis, sont parvenus, peut-être en assez peu de temps, ;i découvrir une partie des usages auxquels ils pouvaient 雇用者 les 軍団. 熱心なs de connaissances utiles, ils ont dû écarter d'abord toute spéculation oisive, considérer rapidement, les uns après les autres, les différents êtres que la nature leur présentait, et les combiner, 注ぐ ainsi 悲惨な, matériellement, par leurs propriétés les 加える frappantes et les 加える palpables. A cette première combinaison, il a dû en succéder une autre 加える recherchée, mais toujours 親族 à leurs besoins, et qui a principalement consisté dans une étude 加える approfondie de quelques propriétés moins sensibles dans l'altération et la décomposition des 軍団, et dans l'usage qu'on en pouvait tirer.

Cependant, quelque chernin que les hommes dont nous parlons et leurs successeurs aient été 有能なs de faire, excités par un objet aussi intéressant que celui de leur propre 自然保護, l'expérience et l'観察 de ce 広大な univers leur ont fait rencontrer bientôt des 障害s que leurs 加える grands 成果/努力s n'ont pu franchir. L'esprit, accoutumé à la méditation, et 熱心な d'en tirer quelque fruit, a dû trouver alors une espèce de ressource dans la découverte des propriétés des 軍団 uniquement curieuse, découverte qui ne connaît point de bornes. En effet, si un grand nombre de connaissances agréables suffisait 注ぐ consoler de la privation d'une vérité utile, on pourrait 悲惨な que l'étude de la nature, quand elle nous 辞退する le nécessaire, fournit du moins avec profusion à nos plaisirs: c'est une espèce de superflu qui supplée, quoique très imparfaitement, à ce qui nous manque. De 加える, dans l'ordre de nos besoins et des objets de nos passions, le plaisir tient une des premières places, et la curiosité est un besoin 注ぐ qui sait penser, surtout lorsque ce désir inquiet est animé par une sorte de dé炭坑,オーケストラ席 de ne pouvoir entièrement se satisfaire. Nous devons donc un grand nombre de connaissances simplement agréables à l'impuissance malheureuse où nous sommes d'acquérir 独房s qui nous seraient d'une 加える grande necessité. Un autre motif sert à nous soutenir dans un pareil travail: si l'utilité n'en est pas l'objet, elle peut en être au moins le prétexte. Il nous suffit d'avoir trouvé quelquefois un avantage réel dans 確かな s connaissances, où d'abord nous ne l'avions pas soupconné, 注ぐ nous autoriser à regarder toutes les recherches de pure curiosité comme pouvant un jour nous êtres u tiles. Voilà l'origine et la 原因(となる) d/es progrès de cettevaste science, appelée en général physique ou étude de la nature, qui comprend tant de parties différentes: l'農業 et la médecine, qui l'ont principalement fait naître, n'en sont 加える aujourd'hui que des 支店s. Aussi, quoique les 加える essentielles et les premières de toutes, elles ont été 加える ou moins en honneur à 割合 qu'elles ont été 加える ou moins étouffées et obscurcies par les autres.

Dans cette étude que nous faisons de la nature, en partie par nécessité, en partie par amusement, nous remarquons que les 軍団 ont un grand nombre de propriétés, mais tellement unies 注ぐ la plupart dans un même sujet, qu'afin de les étudier chacune 加える à fond, nous sommes obligés de les considérer séparément. Par cette opération de notre esprit, nous découvrons bientôt des propriétés qui paraissent appartenir à tous les 軍団, comme la faculté de se mouvoir ou de rester en repos, et 独房 de se communiquer du mouvement, sources des principaux changements que nous observons dans la nature. L'examen de ces propriétés, et surtout de la dernière, 援助(する)é par nos propres sens, nous fait bientôt découvrir une autre propriété dont elles dépendent; c'est l'impénétrabilité ou cette espèce de 軍隊 par laquelle chaque 軍団 en exclut tout autre du lieu qu'il occupe, de manière que deux 軍団, rapprochés le 加える qu'il est possible, ne peuvent jamais occuper un espace moindre que celui qu'ils remplissaient étant désunis. L'impénétrabilité est la propriété 主要な/長/主犯 par laquelle nous distinguons les 軍団 des parties de l'espace indéfini où nous imaginons qu'ils sont placés; du moins c'est ainsi que nos sens nous font juger, et, s'ils nous trompent sur ce point, c'est une erreur si métaphysique, que notre 存在 et notre 自然保護 n'en ont rien à craindre et que nous y revenons continuellement, comme malgré nous, par notre manière ordinaire de concevoir. Tout nous porte à regarder l'espace comme le lieu des 軍団, sinon réel, au moins supposé; c'est en effet par le secours des parties de cet espace considérées comme pénétrables et immobiles, q ue nous parvenons a nous former l'idée la 加える nette que nous puissions avoir du mouvement. Nous sommes donc comme naturellement contraints à distinguer, au moins par l'esprit, deux sortes d'étendue, dont l'une est impénétrable, et l'aut.-e constitue le lieu des 軍団. Ainsi, quoique l'impénétrabilité entre nécessairement dans l'idée que nous nous formons des poreions de la matière, cependant, comme c'est une propriété 親族, c'est-à-悲惨な dont nous n'avons l'idée qu'en examinant deux 軍団 ensemble, nous nous accoutumons bientôt à la regarder comme distinguée de l'étendue, et à considérer 独房-ci séparément de l'autre.

Par cette nouvelle considération nous ne voyons 加える les 軍団 que comme des parties figurées et étendues de l'espace; point de vue le 加える général et le 加える abstrait sous lequel nous puissions les envisager. Car l'étendue où nous ne distinguerions point de parties figurées ne serait qu'un tableau lointain et obscur, où tout nous échapperait, parce qu'il nous serait impossible d'y rien discerner. La couleur et la 人物/姿/数字, propriétés toujours attachées aux 軍団, quoique variables 注ぐ chacun d'eux, nous servent en quelque sorte à les détacher du fond de l'espace; l'une de ces deux propriétés est même suffisante à cet égard: aussi, 注ぐ considérer les 軍団 sous la forme la 加える intellectuelle, nous préférons la 人物/姿/数字 à la couleur, soit parce que la 人物/姿/数字 nous est 加える familière étant à la fois connue par la vue et par le toucher, soit parce qu'il est 加える facile de considérer dans un 軍団 la 人物/姿/数字 sans la couleur, que la couleur sans la 人物/姿/数字; soit enfin parce que la 人物/姿/数字 sert à fixer 加える aisément, et d'une manière moins vague, les parties de l'espace.

Nous voilà donc conduits à déterminer les propriétés de l'étendue, simplement en tant que figurée. C'est l'objet de la géométrie, qui, 注ぐ y parvenir 加える facilement, considère d'abord l'étendue 限界ée par une seule dimension, ensuite par deux, et enfin sous les trois dimensions qui 選挙権を持つ/選挙人 l' essence du 軍団 intelligible, c'est-à悲惨な d'une 部分 de l'espace terminée en tout sens par des bornes intellectuelles.

Ainsi, par des opérations et des abstractions 連続するs de notre esprit, nous dépouillons la matière de presque toutes ses propriétés sensibles 注ぐ n'envisager en quelque manière que son fantôme; et on doit sentir d'abord que les découvertes auxquelles cette recherche nous conduit ne pourront manquer d'être fort utiles toutes les fois qu'il ne sera point nécessaire d'avoir égard à l'impénétrabilité des 軍団; par exemple, lorsqu'il sera question d'étudier leur mouvement en les considérant comme des parties de l'espace, figurées, 動きやすいs, et distantes les unes des autres.

L'examen que nous faisons de l'étendue figurée nous présentant un grand nombre de combinaisons à faire, il est nécessaire d'inventer quelque moyen qui nous rende ces combinaisons plos faciles; et, comme elles 一貫した principalement dans le calcul et le 和合 des différentes parties dont nous imaginons que les 軍団 géométriques sont formés, cette recherche nous conduit bientôt à l'arithmétique ou science des nombres. Elle n'est autre chose que l'art de trouver d'une manière abrégée l'表現 d'un 和合 unique qui résulte de la comparaison de plusieurs autres. Les différentes manières de comparer ces 和合s donnent les différentes règles de l'arithmétique.

De 加える, il est bien difficile qu'en réfléchissant sur ces règles, nous n'apercevions pas 確かな s principes ou propriétés générales des 和合s par le moyen desquelles nous pouvons, en exprimant ces 和合s d'une manière universelle, découvrir les différentes combinaisons qu'on en peut faire. Les résultats de ces combinaisons, réduits sous une forme générale, ne seront, en effet, que des calculs arithmétiques indiqués et représentés par l'表現 la 加える simple et la 加える 法廷,裁判所 que puisse souffrir leur état de généralité. La science ou l'art de désigner ainsi les 和合s est ce qu'on nomme algèbre. Ainsi, quoiqu'il n'y ait proprement de calcul possible que par les nombres, ni de grandeur mesurable que l'étendue (car sans l'espace nous ne pourrions mesurer exactement le temps), nous parvenons, en généralisant toujours nos idées, à cette partie 主要な/長/主犯 des mathématiques, et de toutes les sciences naturelles, qu'on appelle science des grandeurs en général; elle est le fondement de toutes les découvertes qu'on peut faire sur la quantité, c'està-悲惨な sous tout ce qui est susceptible d'augmentation ou de diminution.

Cette science est le 称する,呼ぶ/期間/用語 le 加える éloigné où la contemplation des propriétés de la matière puisse nous conduire, et nous ne pourrions aller 加える loin sans sortir tout à fait de l'univers matériel. Mais telle est la marche de l' esprit dans ses recherches, qu'après avoir généralisé ses perceptions jusqu'au point de ne pouvoir 加える les dé作曲家 davantage, il revient ensuite sur ses pas, recompose de nouveau ces perceptions mêmes, et en forme peu à peu et par gradation les êtres réels qui sont l'objet immédiat et direct de nos sensations. Ces êtres immédiatement relatifs à nos besoins, sont aussi ceux qu'il nous 輸入する le 加える d'étudier; les abstractions mathématiques nous en facilitent la connaissance; mais elles ne sont utiles qu'autant qu'on ne s'y borne pas.

C'est pourquoi, ayant en quelque sorte épuisé par les spéculations géométriques les propriétés de l'étendue figurée, nous commençons par lui rendre l'impénétrabilité, qui constitue le 軍団 physique, et qui était la dernière qualité sensible dont nous l'avions dépouillé. Cette nouvelle considération entraîne 独房 de l'活動/戦闘 des 軍団 les uns sur les autres, car les 軍団 n'agissent qu'en tant qu'ils sont impénétrables; et c'est de là que se déduisent les lois de l'équilibre et du mouvement, objet de la mécanique. Nous étendons même nos recherches jusqu'au mouvement des 軍団 animés par des 軍隊s ou 原因(となる)s motrices inconnues, pourvu que, la loi suivant laquelle ces 原因(となる)s agissent soit connue ou supposée l'être.

Rentrés enfin tout à fait dans le monde corporel, nous apercevons bientôt l'usage que nous pouvons faire de la géométrie et de la mécanique 注ぐ acquérir,, sur les 支え(る) riétés d es 軍団 , l es connaissances les 加える variées et les 加える profondes. C'est à peu près de cette manière que sont nées toutes les sciences appelées physico-mathématiques. On peut mettre à leur tête l'astronomie, dont l'étude, après 独房 de nousmêmes, est la 加える digne de notre 使用/適用 par le spectacle magnifique qu'elle nous présente. Joignant l'観察 au calcul, et les éclairant l'un par l'autre, cette science détermine avec une exactitude digne d'賞賛 les distances et les mouvements les 加える compliqués des 軍団 célestes; elle 割り当てる jusqu'aux 軍隊s mêmes par lesquelles ces mouvements sont produits ou altérés. Aussi peut-on la regarder à juste titre comme l'使用/適用 la 加える sublime et la 加える sûre de la géométrie et de la mécanique réunies; et ses progrès comme le monument le 加える incontestable du succès auquel l'esprit humain peut s'elever par ses 成果/努力s.

L'usage des connaissances mathématiques n'est pas moins grand dans l'examen des 軍団 terrestres qui nous environnent. Toutes les propriétés que nous observons dans ces 軍団 ont entre elles des 和合s 加える ou moins sensibles 注ぐ nous: la connaissance ou la découverte de ces 和合s est presque toujours le seul objet auquel il nous soit permis d'atteindre, et le seul par 反対/詐欺séquent que nous devions nous proposer. Ce n'est donc point par des hypothèses vagues et arbitraires que nou`s pouvons espérer de connaître la nature, c'est par l'étude réfléchie des phénomènes, par la comparaison que nous ferons des uns avec les autres, par l'art de réduire, autant qu'il sera possible, un grand nombre de phénomènes à un seul qui puisse en être regardé comme le principe. En effet, 加える on diminue le nombre des principes d'une science, 加える on leur donne d'etendue; puisque l'objet d'une science étant nécessairement déterminé, les principes appliqués à cet objet seront d'autant 加える fé反対/詐欺d qu'ils seront en 加える petit nombre. Cette réduction, qui les rend d'ailleurs 加える faciles à saisir, constitue le véritable esprit systématique, qu'il faut bien se garder de prendre 注ぐ l'esprit de système, avec lequel il ne se rencontre pas toujours. Nous en parlerons 加える au long dans la 控訴.

Mais, à 割合 que l`objet qu'on embrasse est 加える ou moins difficile et 加える ou moins 広大な, la réduction dont nous parlons est 加える ou moins pénible: on est donc aussi 加える ou moins en droit de l'exiger de ceux qui se livrent à l'étude de la nature. L'aimant, par exemple, un des 軍団 qui a été le 加える étudié, et sur lequel on a fait des découvertes si surprenantes, a la propriété d'attirer le fer, 独房 de lui communiquer sa vertu, 独房 de se tourner vers les pôles du monde, avec une variation qui est ellemême sujette à des règles, et qui n`est pas moins étonnante que ne le serait une direction 加える exacte; enfin, la propriété de s'incliner en formant avec la ligne 水平の un angle 加える ou moins grand, selon le lieu de la terre où il est placé. Toutes ces propriétés singulières, dépendantes de la nature de l'aimant, tiennent vraisemblablement à quelque propriété générale, qui en est l'origine, qui jusqu'ici nous est inconnue, et peut-être le restera longtemps. Au defaut d'une telle connaissance, et des lumières nécessaires sur la 原因(となる) physique des propriétés de l'aimant, ce serait sans doute une recherche bien digne d'un philosophe que de réduire, s'il était possible, toutes ses propriétés à une seule, en montrant la 連絡事務 qu'elles ont entre elles. Mais 加える une telle découvette serait utile aux progrès de la physique, 加える nous avons lieu de craindre qu'elle ne soit refusée à nos 成果/努力s. J'en dis autant d'un grand nombre d'autres phénomènes dont l'enchaînement tient peut-être au système général du monde.

La seule ressource qui nous 残り/休憩(する) donc dans une recherche si pénible, quoique si nécessaire, et même si agréable, c'est d'amasser le 加える de faits qu'il nous est possible, de les disposer dans l'ordre le 加える naturel, de les rappeler à un 確かな nombre de faits principaux dont les autres ne soient que des 反対/詐欺séquences. Si nous osons quelquefois nous élever 加える haut, que ce soit avec cette 下落する circonspection qui sied si bien à une vue aussi faible que la nôtre.

Tel est le 計画(する) que nous devons suivre dans cette 広大な partie de la physique appelée physique générale et expérimentale. Elle diffère des sciences physico-mathématiques, en ce qu'elle n`est proprement qu'un recueil raisonné d'expériences et d'観察s; au lieu que 独房s-ci, par l'使用/適用 des calculs mathématiques à l'expérience, déduisent quelquefois d'une seule et unique 観察 un grand nombre de 反対/詐欺séquences qui tiennent de bien près, par leur certitude, aux vérités géométriques. Ainsi une expérience sur la réflexion de la lumière donne toute la catoptrique ou science des propriétés des miroirs; une seule sur la réfraction de la lumière produit l'explication mathématique de l'arc-en-ciel, la théorie des couleurs, et toute la dioptrique ou science des propriétés des verres concaves et convexes; d'une seule 観察 sur la pression des fluides, on tire toutes les lois de l'équilibre et du mouvement de ces 軍団; enfin, une expérience unique sur l'accélération des 軍団 qui tombent, fait découvrir les lois de leur chute sur des 計画(する)s inclinés, et 独房s du mouvement des pendules.

Arrêトンs-nous un moment ici, et jetons les yeux sur l'espace que nous venons de parcourir. Nous y remarquerons deux 限界s où se trouvent, 注ぐ ainsi 悲惨な, concentrées presque toutes les connaissances 確かな s (許可,名誉などを)与えるées à nos lumières naturelles. L'une de ces 限界s, 独房 d'où nous sommes partis, est l'idée de nous-mêmes, qui conduit à 独房 de l'Etre toutpuissant et de nos principaux devoirs. L'autre est cette partie des math ématiqu es qui a 注ぐ ob j et les propriétés générales des 軍団, de l'étendue et de la grandeur. Entre ces deux 称する,呼ぶ/期間/用語s est un intervalle 巨大な, où l'知能 suprême semble avoir voulu se jouer de la curiosité humaine, tant par les nuages qu'elle y a répandus sans nombre, que par quelques traits de lumière qui semblent s'échapper de distance en distance 注ぐ nous attirer. On pourrait comparer l'univers à 確かな s ouvrages d'une obscurité sublime, dont les auteurs, en s'abaissant quelquefois à la portée de celui qui les lit, cherchent à lui persuader qu'il entend tout à peu près. Heureux donc, si nous nous engageons dans ce 迷宮/迷路, de ne point quitter la véritable 大勝する! autrement les éclairs destinés a nous y conduire ne serviraient souvent qu'à nous en écarter davantage.

Il s'en faut bien d'ailleurs que le petit nombre de connaissances 確かな s sur lesquelles nous pouvons compter, et qui sont, si on peut s'exprimer de la sorte, reléguées aux deux extrémités de l'espace dont nous parlons, soit suffisant 注ぐ satisfaire à tous nos besoins. La nature de l'homme, dont l'étude est si nécessaire, est un mystère impénétrable à l'homme même, quand il n'est éclairé que par la raison seule, et les 加える grands génies, à 軍隊 de réflexions sur une matière si importante, ne parviennent que trop souvent à en savoir un peu moins que le 残り/休憩(する) des autres hommes. On peut en 悲惨な autant de notre 存在 présente et 未来, de l'essence de l'Etre auquel nous la devons, et du genre de 教団 qu'il exige de nous.

Rien ne nous est donc 加える nécessaire qu'une 宗教, révélée qui nous instruise sur tant de divers objets. Destinée à servir de supplément à la connaissance naturelle, elle nous montre une partie de ce qui nous était caché; mais elle se borne à ce qu'il nous est absolument nécessaire de connaître: le 残り/休憩(する) est fermé, 注ぐ nous, et apparemment le sera toujours. Quelques vérités à croire, un petit nombre de préceptes à pratiquer, voilà à quoi la 宗教 révélée se réduit: néanmoins, à la faveur des lumières qu'elle a communiquées au monde, le peuple même est 加える ferme et 加える décidé sur un grand nombre de questions intéressantes, que ne l'ont été toutes les sectes des philosophes.

A l'égard des sciences mathématiques, qui 選挙権を持つ/選挙人 la seconde des 限界s dont nous avons parlé, leur nature et leur nombre ne doivent point nous en imposer. C'est à la simplicité de leur objet qu'elles sont principalement redevables de leur certitude. Il faut même avouer que comme toutes les parties des mathématiques n'ont pas un objet également simple, aussi la certitude proprement dite, 独房 qui est fondée sur des principes nécessairement vrais et évidents par eux-mêmes, n'appartient ni également ni de la même manière à toutes ces parties. Plusieurs d'entre elles, appuyées sur des principes physiques, c'est-à-悲惨な sur des vérités d'expériences ou sur de simples hypothèses, n'ont 注ぐ ainsi 悲惨な qu'une certitude d'expérience ou même de pure supposition. Il n'y a, 注ぐ parler exactement, que 独房s qui traitent du calcul des grandeurs et des propriétés générales de l'étendue, c'est-à-悲惨な l'algèbre, la géométrie et la mécanique, qu'on puisse regarder comme marquées au sceau de l'évidence. Encore y a-t-il, dans la lumière que ces sciences présentent à notre esprit, une espèce de gradation, et, 注ぐ ainsi 悲惨な, de nuance à 観察者/傍聴者. 加える l'objet qu'elles embrassent est étendu, et considéré d'une manière générale et abstraite, 加える aussi leurs principes sont 免除されたs de nuages; c'est par cette raison que la géométrie est 加える simple que la mécanique, et l'une et l'autre moins simples que l'algèbre. Ce paradoxe n'en sera point un 注ぐ ceux qui ont étudié ces sciences en philosophes; les notions les 加える abstraites, 独房s que le commun des hommes regarde comme les 加える inaccessibles, sont souvent 独房s qui portent avec elles une 加える grande lumi&egr ave;re; l'obscurité s'empare de nos idées à mesure que nous examinons dans un objet 加える de propriétés sensibles. L'impénétrabilité, ajoutée à l'idée de l'étendue, semble ne nous offrir qu'un mystère de 加える; la nature du mouvement est une énigme 注ぐ les philosophes; le principe métaphysique des lois de la (着弾の瞬間に破裂する)着発 ne leur est pas moins caché; en un mot, 加える ils approfondissent l'idée qu'ils se forment de la matière et des propriétés qui la représentent, 加える cette idée s'obscurcit et paraît vouloir leur échapper.

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Les différentes connaissances, tant utiles qu'agréables, dont nous avons parlé jusqu'ici, et dont nos besoins ont été la première origine, ne sont pas les seules que l'on ait dû cultiver. Il en est d'autres qui leur sont 親族s, et auxquelles, par cette raison, les hommes se sont appliqués dans le même temps qu'ils se livraient aux premières. Aussi, nous aurions en même temps parlé de toutes si nous n'avions cru plas à propos et 加える 適合する à l'ordre philosophique de ce discours d'envisager d'abord sans interruption l'étude générale que les hommes ont faite des 軍団, parce que cette étude est 独房 par laquelle ils ont commencé, quoique d'autres s'y soient bientôt 共同のs. Voici à peu près dans quel ordre ces dernières ont dû se succéder.

L'avantage que les hommes ont trouvé à étendre la sphère de leurs idées, soit par leurs propres 成果/努力s, soit par le secours de leurs semblables, leur a fait penser qu'il serait utile de réduire en art la manière même d'acquérir des connaissances, et 独房 de se communiquer réciproquement leurs propres pensées; cet art a donc été trouvé, et nommé logique. Il enseigne à 特別奇襲隊員 les idées dans l'ordre le 加える naturel, à en former la chaîne la 加える immédiate, à dé作曲家 独房s qui en renferment un trop grand nombre de simples, à les envisager par toutes leurs 直面するs, enfin à les présenter aux autres sous une forme qui les leur rende faciles à saisir. C'est en cela que consiste cette science du raisonnement qu'on regarde avec raison comme la clef de toutes nos connaissances. Cependant il ne faut pas croire qu'elle tienne le 首相 rang dans l'ordre de l' 発明. L'art de raisonner est un présent que la nature fait d'elle-même aux bons esprits, et on peut 悲惨な que les livres qui en traitent ne sont guère utiles qu'à celui qui se peut passer d'eux. On a fait un grand nombre de raisonnements justes, longtemps avant que la logique, réduite en principes, apprît à démêler les mauvais, ou même à les pallier quelquefois par une forme subtile et trompeuse.

 
Cet art si précieux de mettre dans les idées l'enchaînement convenable, et de faciliter en 反対/詐欺séquence le passage des unes aux autres, fournit en quelque manière le moyen de rapprocher, jusqu'à un 確かな point, les hommes qui paraissent différer le 加える. En effet, toutes nos connaissances se réduisent primitivement à des sensations qui sont à peu près les mêmes dans tous les hommes, et l'art de combiner et de rapprocher des idées directes n'ajoute proprement à ces mêmes idées qu'un 協定 加える ou moins exact, et une énumération qui peut être rendue 加える ou moins sensible aux autres. L'homme qui 連合させる aisément des idées ne diffère guère de celui qui les 連合させる avec peine que comme celui qui juge tout d'un クーデター d'un tableau en l'envisageant diffère de celui qui a besoin 注ぐ l`apprécier qu'on lui en fasse 観察者/傍聴者 successivement toutes les parties: I'un et l'autre, en jetant un 首相 クーデター d'oeil, ont eu les mêmes sensations, mais elles n'on fait, 注ぐ ainsi 悲惨な, que glisser sur le second; et il n'eût fallu que l'arrêter et le fixer 加える longtemps sur chacune 注ぐ l'amener au même point où l'autre s'est trouvé tout d'un クーデター. Par ce moyen, les idées réfléchies du 首相 seraient devenues aussi à portée du second que des idées directes. Ainsi, il est peut-être vrai de 悲惨な qu`il n'y a presque point de science ou d'art dont on ne pût à la rigueur, et avec une bonne l ogique, instruire l'esprit le 加える borné; parce qu'il y en a peu dont les propositions ou les règles ne puissent être réduites à des notions simples, et disposées entre elles dans un ordre si immédiat, que la chaîne ne se trouve nulle part interrompue. La lenteur 加える ou moins grande des opérations de l'esprit exige 加える ou moins cette chaîne, et l'avantage des 加える grands génies se réduit à en avoir moins besoin que les autres, ou plutôt à la former rapidement et presque sans s'en apercevoir..

  La science de la communication des idées ne se borne pas à mettre de l'ordre dans les idées mêmes; elle doit apprendre encore à exprimer chaque idée de la manière la 加える nette qu'il est possible, et par 反対/詐欺séquent à perfectionner les 調印するs qui sont destinés à la rendre: c'est aussi ce que les hommes ont fait peu à peu. Les langues, nées avec les sociétés, n'ont sans doute été d'abord qu'une collection assez bizarre de 調印するs de toute espèce, et les 軍団 naturels qui tombent sous nos sens ont été en 反対/詐欺séquence les 首相s objets que l'on ait dé調印するés par des noms. Mais, autant qu'il est permis d'en juger, les langues, dans cette première 形式, destinées à l'usage le 加える pressant, ont dû être fort imparfaites, peu abondantes, et assujetties à bien peu de principes 確かな s, et les arts ou les sciences absolument nécessaires pouvaient; avoir fait beaucoup de progrès lorsque les règles de la diction et du style etaient encore à naître. La communication des idées ne souffrait pourtant guère de ce défaut de règles, et même de la disette des mots; ou plutôt elle n'en souffrait qu'autant qu'il était nécessaire 注ぐ obliger chacun des hommes à augmenter ses propres connaissances par un travail opiniâtre, sans trop se reposer sur les autres. Une communication trop facile peut tenir quelquefois l'âme engourdie et nuire aux 成果/努力s dont elle serait 有能な.; Qu'on jette les yeux sur les prodiges des aveugles-nés et des sourds et muets de naissance, on verra ce que peuvent produire les ressorts de l'esprit, 注ぐ peu qu'ils soient vifs et mis en 活動/戦闘 par des difficultés à vaincre.

Cependant la facilité de rendre et de recevoir des idées par un 商業 mutuel ayant aussi de son côté des avantages incontestables, il n'est pas surprenant que les hommes aient cherché de 加える en 加える à augmenter cette facilité. 注ぐ cela ils ont commencé par réduire les 調印するs aux mots, parce qu'ils sont, 注ぐ ainsi 悲惨な, les symboles que l'on a le 加える aisément sous la main. De 加える, I'ordre de la génération des mots a suivi l'ordre des opérations de l'esprit: après les individus, on a nommé les qualités sensibles, qui, sans exister par elles-mêmes, existent dans ces individus, et sont communes à plusieurs; peu à peu l'on est enfin venu à ces 称する,呼ぶ/期間/用語s abstraits, dont les uns servent à lier ensemble les idées, d'autres à désigner les propriétés générales des 軍団, d'autres à exprimer des notions purement spirituelles. Tous ces 称する,呼ぶ/期間/用語s, que les enfants sont si longtemps à apprendre, ont coûté sans doute encore 加える de temps à trouver. Enfin, réduisant l'usage des mots en préceptes, on a formé la grammaire, que l'on peut regarder comme une des 支店s de la logique. Éclairée par une métaphysique 罰金 et déliée, elle démêle les nuances des idées, apprend à distinguer ces nuances par des 調印するs différents, donne des règles 注ぐ faire de ces 調印するs l'usage le 加える avantageux, découvre souvent, par cet esprit philosophique qui remonte à la source le tout, les raisons du choix bizarre en apparence qui fait préférer un 調印する à un autre, et ne laisse enfin à ce caprice 国家の qu'on appelle usage que ce qu'elle ne peut absolument lui ôter.

Les hommes, en se communiquant leurs idées, cherchent aussi à se communiquer leurs passions. C'est par l'éloquence qu'ils y parviennent. Faite 注ぐ parler au 感情, comme la logique et la grammaire parlent à l'esprit, elle 課す silence à la raison même, et les prodiges qu'elle opère souvent entre les mains d'un seul sur toute une nation sont peut-être le témoignage le 加える éçlatant de la supériorité d'un homme sur un autre. Ce qu'il y a de singulier, c'est qu'on ait cru suppléer par des règles à un talent si rare. C'est à peu près comme si on eût voulu réduire le génie en préceptes. Celui qui a prétendu le 首相 qu'on devait les orateurs à l'art, ou n'était pas du nombre, ou était bien ingrat envers la nature. Elle seule peut creer un homme éloquent; les hommes sont le 首相 livre qu'ils doivent étudier 注ぐ y réussir, les grands modèles sont le second; et tout ce que ces écrivains illustres nous ont laissé de philosophique et de réfléchi sur le talent de l'orateur, ne prouve que la difficulté de leur ressembler. Trop éclairés 注ぐ prétendre ouvrir la carrière, ils ne voulaient sans doute qu'en marquer les écueils. A l'égard de ces puérilités pédantesques qu'on a 栄誉(を受ける)ées du nom de rhétorique, ou plutôt qui n'ont servi qu'à rendre ce nom ridicule, et qui sont à l'art oratoire ce que la scolastique est à la vraie philosophie, elles ne sont propres qu'à donner de l'éloquence l'idée la 加える fausse et la 加える barbare. Cependant, quoiqu'on 開始する assez universellement à en reconnaître l'abus, la 所有/入手 où elles sont depuis longtemps de former une 支店 distinguée de la connaissance humaine ne permet pas encore de les en bannir: 注ぐ l'honneur de notre discernement, le temps en viendra peut-être un jour.

Ce n'est pas assez 注ぐ nous de vivre avec nos contemporains et de les dominer. Animés par la curiosité et par l'amour-propre, et cherchant par une avidité naturelle à embrasser à la fois le passé, le présent et l'avenir, nous désirons en même temps de vivre avec ceux qui nous suivront, et d'avoir vécu avec ceux qui nous ont précédés. De là l'origine et l'étude de l'histoire, qui, nous unissant aux siècles passés par le spectacle de leurs 副/悪徳行為s et de leurs vertus, de leurs connaissances et de leurs erreurs, transmet les nôtres aux siècles futurs.

C'est là qu'on apprend à n'estimer les hommes que par le bien qu'ils font, et 非,不,無 par l'appareil imposant qui les environne: les souverains, ces hommes assez malheureux 注ぐ que tout conspire à leur cacher la vérité, peuvent eux-mêmes se juger d'avance à ce 法廷 intègre et terrible; le témoignage que rend l'histoire à ceux de leurs prédécesseurs qui leur ressemblent est l'image de ce que la 地位,任命するérité dira d'eux.

La chronologie et la géographie sont les deux rejetons et les deux soutiens de la science dont nous parlons, l'une place les hommes dans le temps; l'autre les distribue sur notre globe. Toutes deux tirent un grand secours de l'histoire de la terre et de 独房 des cieux, c'est-à-悲惨な des faits historiques et des 観察s célestes; est s'il était permis d'emprunter ici le langage des poètes, on pourrait 悲惨な que la science des temps et 独房 des lieux sont filles de l'astronomie et de l'histoire.

Un des principaux fruits de l'étude des empires et de leurs révolutions est d' examiner comment les hommes, séparés, 注ぐ ainsi 悲惨な, en plusieurs grandes familles, ont formé diverses sociétés; comment ces différentes sociétés ont donné naissance aux différentes espèces de gouvernements; comment elles ont cherché à se distinguer les unes des autres, tant par les lois qu'elles se sont données, que par les 調印するs particuliers que chacune a imaginés 注ぐ que ses membres communiquassent 加える facilement entre eux. Telle est la source de cette diversité de langues et de lois, qui est devenue, 注ぐ notre malheur, un objet considérable d'étude. Telle est encore l'origine de la politique, espèce de 意気込み/士気 d'un genre particulier et supérieur, à laquelle les principes de la 意気込み/士気 ordinaire ne peuvent quelquefois s'accommoder qu'avec beaucoup de finesse et qui, pénétrant dans les ressorts principaux du gouvernement des Etats, démêle ce qui peut les conserver, les affaiblir ou les détruire: étude peutêtre la 加える difficile de toutes, par les connaissances qu'elle exige qu'on ait sur les peuples et sur les hommes, et par l'étendue et la variété des talents qu'elle suppose, surtout quand le politique ne veut point oublier que la loi naturelle, antérieure à toutes les 条約s particulières, est aussi la première loi des peuples, et que, 注ぐ être homme d'État, on ne doit point cesser d'être homme.

Voilà les 支店s 主要な/長/主犯s de cette partie de la connaissance humaine qui consiste ou dans les idées directes que nous avons reçues par les sens, ou dans la combinaison et la comparaison de ces idées, combinaison qu'en général on appelle philosophie. Ces 支店s se subdivisent en une infinité d'autres dont l'énumération serait 巨大な et appartient 加える à l'Encyclopédie même qu'à sa pré直面する.

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La première opération de la réflexion consistant à rapprocher et à unir les notions directes, nous avons dû commencer, dans ce discours, par envisager la réflexion de ce côté-là, et parcourir les différentes sciences qui en résultent. Mais l es notions form ées par la co mbinaison des idées 原始のs ne sont pas les seules dont notre esprit soit 有能な; il est une autre espèce de connaissances réfléchies dont nous devons maintenant parler: elle consiste dans les idées que nous nous formons à nous-mêmes, en imaginant et en composant des êtres semblables à ceux qui sont l'objet de nos idées directes: c'est ce qu'on appelle l'imitation de la nature, si connue et si recommandée par les anciens. Comme les idées directes qui nous frappent le 加える vivement sont 独房s dont nous conservons le 加える aisément le souvenir, ce sont aussi 独房s que nous cherchons le 加える à réveiller en nous par l'imitation de leurs objets. Si les objets agréables nous frappent 加える étant réels que simplement représentés, ce qu'ils perdent d'agrément en ce dernier cas est en quelque manière compensé par celui qui résulte du plaisir de l'imitation. A l'égard des objets qui n'exciteraient, étant réels, que des 感情s tristes ou tumultueux, leur imitation est 加える agréable que les objets mêmes, parce qu'elle nous place à cette juste distance où nous éprouvons le plaisir de l'é動議 sans en ressentir le désordre.

C'est dans cette imitation des objets 有能なs d'exciter en nous des 感情s vifs ou agréables, de quelque nature qu'ils soient, que consiste, en général, I'imitation de la belle nature, sur laquelle tant d'auteurs ont écrit sans en donner d'idée nette, soit parce que la belle nature ne se démêle que par un 感情 exquis, soit aussi parce que, dans cette matière, les 限界s qui distinguent l'arbitraire du vrai ne sont pas encore bien 直す/買収する,八百長をするées et laissent quelque espace libre à l'opinion.

A la tête des connaissances qui 一貫した dans l'imitation, doivent être placées la peinture et la sculpture, parce que ce sont 独房s de toutes où l'imitation approche le 加える des objets qu'elle représente, et parle le 加える directement aux sens. On peut v oindre cet art, né de la nécessité et perfectionné par Le luxe, l'architecture, qui, s'étant élevée par degrés des chaumières aux palais, n'est, aux yeux du philosophe, si on peut parler ainsi, que le masque embelli d'un de nos 加える grands besoins. L'imitation de la belle nature y est moins frappante et 加える resserrée que dans les deux autres arts dont nous venons de parler; ceux-ci expriment indifféremment et sans 制限 toutes les parties de la belle nature, et la représentent telle qu'elle est, uniforme ou variée; l'architecture, au contraire, se borne à imiter, par l'assemblage et l'union des différents 軍団 qu'elle emploie, l'協定 symétrique que la nature 観察する 加える ou moins sensiblement dans chaque individu, et qui contraste si bien avec la belle variété de tout ensemble.

La poésie, qui vient aprés la peinture et la sculpture, et qui n'emploie 注ぐ l'imitation que les mots disposés suivant une harmonie agréable à l'oreille, parle plutôt à l'imagination qu'aux sens; elle lui représente d'une manière vive et touchante les objets qui composent cet univers, et semble plutôt les créer que les, peindre par la chaleur, le mouvement et la 争う qu'elle sait leur donner. Enfin, la musique, qui parle à la fois à l'imagination et aux sens, tient le dernier rang dans l'ordre de l'imitation: 非,不,無 que son imitation soit moins parfaite dans les objets qu'elle se 提案する de représenter, mais parce qu'elle semble bornée jusqu'ici à un 加える petit nombre d'images, ce qu'on doit moins attribuer à sa nature qu'à trop peu d'発明 et de ressource dans la plupart de ceux qui la cultivent. Il ne sera pas inutile de faire sur cela quelques réflexions. La musique qui, dans son origine, était peut-être destinée à ne représenter que du bruit est devenue peu à peu une espèce de discours et même de langue par laquelle on exprime les différents 感情s de l'âme, ou plutôt ses différentes passions. Mais pourquoi réduire cette 表現 aux passions seules, et ne pas l'étendre, autant qu'il est possible, jusqu'aux sensations mêmes? Quoique les perceptions que nous recevons par divers 組織/臓器s diffèrent entre elles autant que leurs objets, on peut néanmoins les comparer sous un autre point de vue qui leur est commun , c' est-à- 悲惨な par la 状況/情勢 de plaisir ou de trouble où elles mettent notre âme. Un objet effrayant, un bruit terrible, produisent chacun en nous une é動議 par laquelle nous pouvons, jusqu'à un 確かな point, les rapprocher, et que nous désignons souvent, dans l'un ou l'autre cas, ou par le même nom ou p ar des noms synonymes. Je ne vois donc point pourquoi un musicien, qui aurait à peindre un objet effrayant, ne pourrait pas y réussir, en cherchant dans la nature l'espèce de bruit qui peut produire en nous l'é動議 la 加える semblable à 独房 que cet objet y excite: j'en dis autant des sensations agréables. Penser autrement, ce serait vouloir resserrer les bornes de l'art et de nos plaisirs. J'avoue que la peinture dont il s'agit exige une étude 罰金 et approfondie des nuances qui distinguent nos sensations; mais aussi ne faut-il pas espérer que ces nuances soient démêlées par un talent ordinaire. Saisies par l'homme de génie, senties par l'homme de goût, aperçues par l'homme d'esprit, elles sont perdues 注ぐ la multitude. Toute musique qui ne peint rien n'est que du bruit; et, sans l'h a bitud e, qui dé nature tout, ell e n e fera it guère 加える de plaisir qu'une 控訴 de mots harmonieux et sonores dénués d'ordre et de 連絡事務. Il est vrai qu'un musicien attentif à tout peindre nous présenterait, dans plusieurs circonstances, des tableaux d'harmome, qui ne seraient point faits 注ぐ des sens vulgaires; mais, tout ce qu'on en doit conclure, c'est qu'après avoir fait un art d'apprendre la musique, on devrait bien en faire un de l'écouter.

 
Nous terminerons ici l'énumération de nos 主要な/長/主犯s connaissances. Si on les 想像する maintenant toutes ensemble, et qu'on cherche les points de vue généraux qui peuvent servir à les discerner, on trouve que les unes, purement pratiques, ont 注ぐ but l'exécution de quelque chose; que d'autres, simplement spéculatives, se bornent à l'examen de leur objet et à la contemplation de ses propriétés; qu'enfin d'autres tirent de l' étude spéculative de leur obj et l' usage qu'on en peut faire dans la pratique. La spéculation et la pratique 選挙権を持つ/選挙人 la 主要な/長/主犯 différence qui distingue les sciences d'avec les arts; et c'est à peu près en suivant cette notion qu'on a donné l'un ou l'autre nom à chacune de nos connaissances. Il faut cependant avouer que nos idées ne sont pas encore bien 直す/買収する,八百長をするées sur ce sujet. On ne sait souvent quel nom donner à la plupart des connaissances où la spéculation se ré部隊 à la pratique; et l'on 論争, par exemple, tous les jours dans les écoles si la logique est un art ou une science: le problème serait bientôt résolu en répondant qu'elle est à la fois l'une et l'autre. Qu'on s'épargnerait de questions et de peines si on déterminait enfin la signification des mots d'une manière nette et précise!.

  On peut en général donner le nom d'arts à tout système de connaissances qu'il est permis de réduire à des règles 肯定的なs, invariables et indépendantes du caprice ou de l'opinion; et il serait permis de 悲惨な, en ce sens, que plusieurs de nos sciences sont des arts, étant envisagées par leur côté pratique. Mais comme il; y a des règles 注ぐ les opérations de l'esprit ou de l'âme, il y en a aussi 注ぐ 独房s du 軍団, c'est-à 悲惨な 注ぐ 独房s qui, bornées aux 軍団 extérieurs, n'ont besoin que de la main seule 注ぐ être exé削減(する)ées. De là la distinction des arts en libéraux et en mécaniques, et la supériorité qu'on (許可,名誉などを)与える aux 首相s sur les seconds. Cette supériorité est sans doute injuste à plusieurs égards. Néanmoins, parmi les préjugés, tout ridicules qu'ils peuvent être, il n'en est point qui n'ait sa raison ou, 注ぐ parler 加える exactement, son origine; et la philosophie, souvent impuissante 注ぐ corriger les abus, peut au moins en démêler la source. La 軍隊 du 軍団 ayant été le 首相 principe qui a rendu inutile le droit que tous les hommes avaient d'être égaux, les 加える faibles, dont le nombre est toujours le 加える grand, se sont 共同のs ensemble 注ぐ la réprimer Ils ont donc établi, par le secours des lois et des différentes sortes de gouvernements, une inégalité de 条約 dont la 軍隊 a cessé d'être le principe. Cette dernière inégalité étant bien affermie, les hommes, en se réunissant avec raison 注ぐ la conserver, n'ont pas laissé de réclarner secrètement contre elle par ce désir de supériorité que rien n'a pu détruire en eux. Ils ont donc cherché une sorte de dédommagement dans une inégalité moins arbitraire; et la 軍隊 corporelle, enchaînée par les lois, ne pouvant 加える offrir aucun moyen de supériorité, ils ont été réduits à chercher dans la différence des esprits un principe d'inégalité aussi naturel, 加える paisible et 加える utile à la société.

Ainsi, la partie la 加える noble de notre être s'est en quelque manière vengée des 首相s avantages que la partie la 加える vile avait usurpés, et les talents de l'esprit ont été généralement reconnus 注ぐ supérieurs à ceux du 軍団. Les arts mécaniques dépendant d'une opération manuelle, et asservis, qu'on me permette ce 称する,呼ぶ/期間/用語, à une espèce de 決まりきった仕事, ont été abandonnés à ceux d'entre les hommes que les préjugés ont placés dans la classe la 加える inférieure. L'indigence, qui a forcé ces hommes à s'appliquer à un pareil travail, 加える souvent que le goût et le génie ne les y ont entraînés, est devenue ensuite une raison 注ぐ les mépriser, tant elle nuit à tout ce qui l'accompagne. A l'égard des opérations libres de l'esprit, elles ont été le partage de ceux qui se sont crus sur ce point les 加える favorisés de la nature. Cependant l'avantage que les arts libéraux ont sur les arts mécaniques, par le travail que les 首相s exigent de l'esprit, et par la difficulté d'y exceller, est suffisamment compensé par l'utilité bien supérieure que les derniers nous procurent 注ぐ la plupart. C'est cette utilité même qui a forcé de les réduire à des opérations purement machinales 注ぐ en faciliter la pratique à un 加える grand nombre d'hommes. Mais la société, en respectant avec 司法(官) les grands génies qui l'éclairent, ne doit point avilir les mains qui la servent. La découverte de la boussole n'est pas moins avantageuse au genre humain que ne le serait à la physique l'explication des propriétés de cette aiguille. Enfin, à considérer en lui-même le principe de la distinction dont nous parlons, combien de savants pr étendus dont la science n'est proprement qu'un art rnécanique et 鎮圧する différence réelle y a-t-il entre une tête remplie de faits sans ordre, sans usage et sans 連絡事務, et l'instinct d'un artisan réduit à l'exécution machinale?

Le mépris qu'on a 注ぐ les arts mécaniques semble avoir influé jusqu'à un 確かな point sur leurs inventeurs mêmes. Les noms de ces bienfaiteurs du genre humain sont presque tous inconnus, tandis que l'histoire de ses destructeurs, c'est-à-悲惨な des conquérants, n'est ignorée de personne. Cependant c'est peut-être chez les artisans qu'il faut aller chercher les preuves les 加える admirables de la sagacité de l'esprit, de sa patience et de ses ressources. J'avoue que la plupart des arts n'ont été inventés que peu à peu, et qu'il a fallu une; assez longue 控訴 de siècles 注ぐ porter les montres, par exemple, au point de perfection où nous les voyons. Mais n'en est-il pas de même des sciences? combien de découvertes qui ont immortalisé leurs auteurs avaient été préparées par les travaux des siècles précédents, souvent même amenées à leur maturité, au point de ne demander 加える qu'un pas à faire? et, 注ぐ ne point sortir de l'horlogerie, pourquoi ceux à qui nous devons la fusée des montres, l'échappement et la répétition, ne sont-ils pas aussi estimés que ceux qui ont travaillé successivement à perfectionner l'algèbre? D'ailleurs, si j'en crois quelques philosophes que le mépris de la multitude 注ぐ les arts n'a point empêchés de les étudier, il est 確かな s machines si compliquées, et dont toutes les parties dépendent tellement l'une de l'autre, qu'il est difficile que l'発明 en soit 予定 à 加える d'un seul homme. Ce génie rare, dont le nom est enseveli dans l'oubli, n'eût-il pas été bien digne d'être placé à côté du petit nombre d'esprits créateurs qui nous ont ouvert dans les sciences des 大勝するs nouvelles?

Parmi les arts libéraux qu'on a réduits à des principes, ceux qui se proposent l'imitation de la nature ont été appelés beaux-arts, parce qu'ils ont principalement l'agrément 注ぐ objet. Mais ce n'est pas la seule chose qui les distingue des arts libéraux 加える nécessaires ou 加える utiles, comme la grammaire, la logique et la 意気込み/士気. Ces derniers ont des règles 直す/買収する,八百長をするs et arrêtées, que tout homme peut transmettre à un autre: au lieu que la pratique des beaux-arts consiste principalement dans une 発明 qui ne prend guére ses lois que du génie; les règles qu'on a écrites sur ces arts n'en sont proprement que la partie mécanique; elles produisent à peu près l'effet du télescope, elles n'aident que ceux qui voient.

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Il résulte de tout ce que nous avons dit jusqu'ici que les différentes manières dont notre esprit opère sur les objets et les differents usages qu'il tire de ces objets mêmes sont le 首相 moyen qui se présente à nous 注ぐ discerner en général nos connaissances les unes des autres. Tout s'y 和合 à nos besoins, soit de nécessité absolue, soit de convenance et d'agrément, soit même d'usage et de caprice 加える les besoins sont éloignés ou difficiles à satisfaire, 加える les connaissances destinées à cette fin sont lentes à paraître. Quels progrès la médecine n'aurait-elle pas faits aux dépens des sciences de pure spéculation si elle était aussi 確かな que la géométrie? Mais il est encore d'autres caractères trés marqués dans la manière dont nos connaissances nous affectent et dans les différents jugements que notre âme porte de ces idées: ces jugements sont dé調印するés par les mots d'évidence, de certitude, de probabilité, de 感情 et de goût.

L'évidence appartient proprement aux idées dont l'esprit aperçoit la 連絡事務 tout d'un クーデター; la certitude, à 独房s dont la 連絡事務 ne peut être connue que par le secours d'un 確かな nombre d'idées intermédiaires, ou, ce qui est la même chose, aux propositions dont l'identité avec un principe évident par lui-même ne peut être découverte que par un 回路・連盟 加える ou moins long; d'où il s'ensuit que, selon la nature des esprits, ce qui est évident 注ぐ l'un peut quelquefois n'être que 確かな 注ぐ un autre. On pourrait encore 悲惨な, en prenant les mots d'évidence et de certitude dans un autre sens, que la première est le résultat des opérations seules de l'esprit, et se 和合 aux opérations métaphysiques et mathématiques; et que la seconde est 加える propre aux objets physiques, dont la connaissance est le fruit du 和合 constant et invariable de nos sens. La probabilité a principalement lieu 注ぐ les faits historiques, en général 注ぐ tous les événements passés, présents et à venir, que nous attribuons à une sorte de hasard, parce que nous n'en démêlons pas les 原因(となる)s. La partie de cette connaissance qui a 注ぐ objet le présent et le passé, quoiqu'elle ne soit fondée que sur le simple témoignage, produit souvent en nous une 説得/派閥 aussi forte que 独房 qui naît des axiomes. Le 感情 est de deux sortes: l'un, destiné aux vérités de 意気込み/士気, s'appelle 良心; c'est une 控訴 de la loi naturelle et de l'idée que nous avons du bien et du mal; et on ,pourrait le nommer évidence du coeur, parce que, tout différent qu'il est de l'évidence de l'esprit attachée aux vérités spéculatives, il nous subjugue avec le même empire. L'autre espèce -de 感情 est pa rticulièrement 影響する/感情ée à l'imitation de la belle nature et à ce qu'on appelle beautés d'表現s. Il saisit avec 輸送(する) les beautés sublimes et frappantes, démêle avec finesse les beautés cachées, et proscrit ce qui n'en a que l'apparence. Souvent même il prononce des arrêts sévères sans se donner la peine d'en détailler les motifs, parce que ces motifs dépendent d'une foule d'idées difficiles à développer sur-le-champ, et 加える encore à transmettre aux autres. C'est à cette espèce de 感情 que nous devons le goût et le génie, distingués l'un de l'autre en ce que le génie est le 感情 qui crée, et le goût, le 感情 qui juge.

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Après le détail où nous sommes entrés sur les différentes parties de nos connaissances et sur les caractères qui les distinguent, il ne nous 残り/休憩(する) 加える qu'à former un arbre généalogique ou encyclopédique qui les rassemble sous un même point de vue, et qui serve à marquer leur origine et les 連絡事務s qu'elles ont entre elles. Mais l'exécution n'en est pas sans difficulté. Quoique l'histoire philosophique que nous venons de donner de l'origine de nos idées soit fort utile 注ぐ faciliter un pareil travail, il ne faut pas croire que l'arbre encyclopédique doive ni puisse méme être servilement assujetti à cette histoire. Le système général des sciences et des arts est une espèce de 迷宮/迷路, de chemin tortueux où l'esprit s'engage sans trop connaitre la 大勝する qu'il doit tenir. 圧力(をかける)é par ses besoins, par ceux du 軍団 auquel il est uni, il étudie d'abord les 首相s objets qui se présentent à lui; pénètre le 加える avant qu'il peut dans la connaissance de ces objets, rencontre bientôt des difficultés qui l'arrêテント, et, soit par l'espérance ou même par le désespoir de les vaincre, se jette dans une nouvelle 大勝する; revient ensuite sur ses pas, franchit quelquefois les premières barrières 注ぐ en rencontrer de nouvelles, et, passant d'un objet à un autre, fait sur chacun de ces objets, à différents intervalles et comme par secousses, une 控訴 d'opérations dont la discontinuité est un effet nécessaire de la génération même de ses idees. Mais ce désordre, tout philosophique qu'il est de la part de l'esprit, défigurerait, ou plutôt anéantirait entièrement un arbre encyclopédique dans lequel on voudrait le représenter.

D'ailleurs, comme nous l'avons déjà fait sentir au sujet de la logique, la plupart des sciences qu'on regarde comme renfermant les principes de toutes les autres, et qui doivent par cette raison occuper les premières places dans l'ordre encyclopédique, n'observent pas le même rang dans l'ordre généalogique des idées, parce qu'elles n'ont pas été inventées les premières. En effet, notre étude 原始の a dû être 独房 des individus; ce n'est qu'après avoir considéré leurs propriétés particulières et palpables que nous avons, par abstraction de notre esprit, envisagé leurs propriétés générales et communes, et formé la métaphysique et la géométrie; ce n'est qu'après un long usage des 首相s 調印するs que nous avons perfectionné l'art de ces 調印するs au point d'en faire une science; ce n'est enfin qu'après une longue 控訴 d'opérations sur les objets de nos idées que nous avons par la réflexion donné des règles à ces opérations mêmes.

Enfin, le système de nos connaissances est composé de différentes 支店s, dont plusieurs ont un même point de réunion; et, comme en partant de ce point, il n'est pas possible de s'engager à la fois dans toutes les 大勝するs, c'est la nature des différents esprits qui détermine le choix. Aussi est-il assez rare qu'un même esprit en parcoure à la fois un grand nombre. Dans l'étude de la nature, les hommes se sont d'abord appliqués, tous comme de concert, à satisfaire les besoins les 加える pressants; mais, quand ils en sont venus aux connaissances moins absolument nécessaires, ils ont dû se les partager, et y avancer chacun de son côté à peu près d'un pas égal. Ainsi, plusieurs sciences ont été, 注ぐ ainsi 悲惨な, contemporaines; mais dans l'ordre historique des progrès de l'esprit, on ne peut les embrasser que successivement.

 
Il n'en est pas de même de l'ordre encyclopédique de nos connaissances. Ce dernier consiste à les rassembler dans le 加える petit espace possible, et à placer, 注ぐ ainsi 悲惨な, le philosophe au-dessus de ce 広大な 迷宮/迷路 dans un point de vue fort élevé d'où il puisse apercevoir à la fois les sciences et les arts principaux; voir d'un クーデター d'oeil les objets de ses spéculations et les opérations qu'il peut faire sur ces objets; distinguer les 支店s générales des connaissances humaines, les points qui les séparent ou qui les unissent, et entrevoir même quelquefois les 大勝するs secrètes qui les rapprochent. C'est une espèce de mappemonde qui doit montrer les principaux 支払う/賃金s, leur position et leur dépendance mutuelle, le chemin en ligne droite qu'il y a de l'un à l'autre, chemin souvent クーデターé par mille 障害s, qui ne peuvent être connus sur chaque 支払う/賃金s que des habitants ou des voyageurs, et qui ne sauraient être montrés que dans des cartes particulières fort détaillées. Ces cartes particulières seront les différents articles de l'Encyclopédie, et l'arbre ou système figuré en sera la mappemonde..

  Mais, comme dans les cartes générales du globe que nous habitons, les objets sont 加える ou moins rapprochés, et présentent un クーデター d'oeil différent selon le point de vue où l'oeil est placé par le géographe qui construit la carte, de même la forme de l'arbre encyclopédique dépendra du point de vue où l'on se mettra 注ぐ envisager l'univers littéraire. On peut donc imaginer autant de systèmes différents de la connaissance humaine que de mappemondes de différentes 発射/推定s; et chacun de ces systèmes pourra même avoir, à l'除外 des autres, quelque avantage particulier Il n'est guère de savants qui ne placent volontiers au centre de toutes les sciences 独房 dont ils s'occupent, à peu ptès comme les 首相s hommes se plaçaient au centre du monde, persuadés que l'univers était fait 注ぐ eux. La prétention de plusieurs de ces savants, envisagée d'un oeil philosophique, trouverait peut-être, même hors de l'amour-propre, d'assez bonnes raisons 注ぐ se justifier.

Quoi qu'il en soit, celui de tous les arbres encyclopédiques qui offrirait le 加える grand nombre de 連絡事務s et de 和合s entre les sciences, méritait sans doute d'être préféré. Mais peut-on se flatter de le saisir? La nature, nous ne saurions trop le répéter, n'est composée que d'individus qui sont l'objet primitif de nos sensations et de nos perceptions directes Nous remarquons, à la vérité, dans ces individus, des propriétés communes par lesquelles nous les comparons, et des propriétés dissemblables par lesquelles nous les discernons; et ces propriétés, dé調印するées par des noms abstraits, nous ont conduits à former différentes classes où ces objets ont été placés. Mais souvent tel objet qui, par une pu plusieurs de ces propriétés, a été placé dans une classe, tient à une autre classe par d'autres propriétés et aurait pu tout aussi bien y avoir place. Il 残り/休憩(する) donc nécessairement de l'arbitraire dans la 分割 générale.

L'協定 le 加える naturel serait celui où les objets se succéderaient par les nuances insensibles qui servent tout à la fois à les séparer et à les unir. Mais le petit nombre d'êtres qui nous sont connus ne nous permet pas de marquer ces nuances. L'univers n'est qu'un 広大な océan, sur la surface duquel nous apercevons quelques îles 加える ou moins grandes, dont la 連絡事務 avec le continent nous est cachée.

On pourrait former l'arbre de nos connaissances en les divisant, soit en naturelles et en révélées, soit en utiles et agréables, soit en spéculatives et pratiques, soit en évidentes, 確かな s, probables et sensibles, soit en connaissances des choses et conn aissances des 調印する es, et ainsi à l'infini. Nous avons choisi une 分割 qui nous a paru satisfaire tout à la fois le 加える qu'il est possible à l'ordre encyclopédique de nos connaissances et à leur ordre généalogique. Nous devons cette 分割 à un auteur célèbre dont nous parlerons dans la 控訴 de ce discours: nous avons pourtant cru devoir faire quelques changements, dont nous rendrons compte. Mais nous sommes trop convaincus de l'arbitraire qui régnera toujours dans une pareille 分割 注ぐ croire que notre système soit l'unique ou le meilleur; il nous suffira que notre travail ne soit pas entièrement désapprouvé par les bons esprits. Nous ne voulons point ressembler à cette foule de naturalistes qu'un philosophe moderne a eu tant de raison de censurer, et qui, occupés sans cesse à diviser les 生産/産物s de la nature en genres et en espèces, ont consumé dans ce travail un temps qu'ils auraient beaucoup mieux 雇うé à l'étude de ces 生産/産物s mêmes. Que dirait-on d'un architecte qui, ayant à élever un édifice 巨大な, passerait toute sa 争う à en 追跡者 le 計画(する); ou d'un curieux qui, se proposant de parcourir un 広大な palais, emploierait tout son temps à en 観察者/傍聴者 l'entrée?

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Les objets dont notre âme s'occupe sont ou spirituels ou matériels, et notre âme s'occupe de ces objets ou par des idées directes ou par des idées réfléchies. Le système des connaissances directes ne peut consister que dans la collection purement passive et comme machinale de ces mêmes connaissances; c'est ce qu'on appelle ménoire. La réflexion est de deux sortes, nous l'avons déjà observé: ou elle raisonne sur les objets des idées directes, ou elle les imite.

Ainsi la mémoire, la raison proprement dite, et l'imagination sont les trois manières différentes dont notre âme opère sur les objets de ses pensées. Nous ne prenons point ici l'imagination 注ぐ la faculté qu'on a de se représenter les objets, parce que cette faculté n'est autre chose que la mémoire même des objets sensibles, mémoire qui serait dans un continuel exercice si elle n'était soulagée par l'発明; des 調印するs. Nous prenons l'imagination dans un sens 加える noble et 加える précis, 注ぐ le talent de créer en imitant.

Ces trois facultés forment d'abord les trois 分割s générales de notre système, et les trois objets généraux des connaissances humaines; l'histoire, qui se 和合 à la mémoire; la philosophie, qui est le fruit de la raison; et les beaux-arts, que l'imagination fait naître. Si nous plaçons la raison avant l'imagination, cet ordre nous paraît bien fondé et 適合する au progrès naturel des opérations de l'esprit: I'imagination est une faculté créatrice, et l'esprit, avant de songer à créer, 開始する par raisonner sur ce qu'il voit et ce qu'il connaît. Un autre motif qui doit déterminer à placer la raison avant l'imagination, c'est que, dans cette dernière faculté de l'âme, les deux autres se trouvent réunies jusqu'à un 確かな point, et que ]a raison s'y 共同の à la mémoire. L'esprit ne crée et n'imagine des objets qu'en tant qu'ils sont semblables à ceux qu'il a connus par des idées directes et par des sensations: 加える il s'éloigne de ces objets, 加える les êtres qu'il forme sont bizarres et peu agréables. Ainsi, dans l'imitation de la nature, l'発明 même est assujettie à 確かな s règles, et ce sont ces règles qui forment principalement la partie philosophique des beaux-arts, jusqu'à présent assez imparfaite, parce qu'elle nè peut être l'ouvrage que du génie, et que le génie 目的(とする) mieux créer que discuter.

Enfin, si on 診察する le progrès de la raison dans ses opérations 連続するs, on se convaincra encore qu'elle doit précéder l'imagination dans l'ordre de nos facultés, puisque la raison, par les dernières opérations qu'elle fait sur les objets, conduit en quelque sorte à l'imagination: car ces opérations ne 一貫した qu'à créer, 注ぐ ainsi 悲惨な, des êtres généraux, qui, séparés de leur sujet par abstraction, ne sont 加える du ressort immédiat de nos sens. Aussi la métaphysique et la géométrie sont, de toutes les sciences qui appartiennent à la raison, 独房s où l'imagination a le 加える de part. J'en 需要・要求する 容赦 à nos beaux esprits détracteurs de la géométrie; ils ne se croyaient pas sans doute si près d'elle, et il n'y a peut-être que la métaphysique qui les en sépare. L'imagination, dans un géomètre qui crée, n'agit pas moins que dans un poète qui invente. Il est vrai qu'ils opèrent différemment sur leur objet: le 首相 le dépouille et l'analyse; le second le compose et l'embellit. Il est encore vrai que cette manière différente d'opérer n'appartient qu'à différentes sortes d'esprits, et c'est 注ぐ cela que les talents du grand géomètre et du grand poète-ne se trouveront peut-être jamais ensemble; mais soit qu'ils s'excluent ou ne s'excluent pas l'un l'autre, ils ne sont nullement en droit de se mépriser réciproquement. De tous les grands h om mes de l ' anti やめるé, Archimède est peut-être celui qui mé儀式 le 加える d'être placé à côté d'Homère. J'espère qu'on pardonnera cette digression à un géomètre qui 目的(とする) son art, mais qu'on n'accusera point d'être admirateur outré, et je reviens à mon sujet.

La 配当 générale des êtres en spirituels et en matériels fournit la sous-分割 de trois 支店s . générales. L'histoire et la philosophie s'occupent également de ces deux espèces d'êtres, et l'imagination ne travaille que d'après les êtres purement matériels: nouvelle raison 注ぐ la placer la dernière dans l'ordre de llOS facultés. A la tête des êtres spirituels est Dieu qui doit tenir le 首相 rang par sa nature et par le besoin que nous avons de le connaître; au-dessous de cet Etre suprême sont les esprits créés, dont la révélation nous apprend l '存在; ensuite vient l'homme, qui, composé de deux principes, tient par, son âme aux esprits, et par son 軍団 au monde matériel; et enfin ce 広大な univers que nous appelons monde corporel ou la nature. Nous ignorons pourquoi l'auteur célèbre, qui nous sert de guide dans cette 配当, a placé la nature avant l'homme dans son système: il semble, au contraire, que tout engage à placer l'homme sur le passage qui sépare Dieu et les esprits d'avec les 軍団.

L'histoire, en tant qu'elle se 和合 à Dieu, renferme ou la révélation ou la tradition, et se divise, sous ces deux points de vue, en histoire sacrée et en histoire ecclésiastique. L'histoire de l'homme a 注ぐ objet ou ses 活動/戦闘s ou ses connaissances, et elle est par 反対/詐欺séquent civile ou littéraire, c'est-à悲惨な se partage entre les grandes nations et les grands génies, entre les rois et les gens des lettres, entre les conquérants et les philosophes. Enfin, l'histoire de la nature est 独房 des 生産/産物s innombrables qu'on y 観察する, et forme une quantité de 支店s presque é強風 au nombre de ces diverses 生産/産物s. Parmi ces différentes 支店s doit être placé avec distinction l'histoire des arts, qui n'est autre chose que l'histoire des usages que les hommes ont fait des 生産/産物s de la nature 注ぐ satisfaire à leurs besoins ou à leur curiosité.

Tels sont les objets principaux de la mémoire. Venons présentement à la faculté qui réfléchit et raisonne. Les êtres, tant spirituels que matériels, sur lesquels elle s'exerce, ayant quelques propriétés générales, comme l' 存在, la possibilité, la durée. L'examen de ces propriétés forne d'abord cette 支店 de la philosophie dont toutes les autres empruntent en partie leurs principes: on la nomme l'ontologie ou science de l'être, ou métaphysique générale. Nous descendons de là aux différents êtres particuliers, et les 分割s que fournit la science de ces différents êtres sont formées sur le même 計画(する) que 独房 de l'histoire.

La science de Dieu, appelée théologie, a deux 支店 es. La théologie naturell e n 'a de connaissance de Dieu que 独房 que produit la raison seule, connaissance qui n'est pas d'une fort grande étendue; la théologie révélée tire de l'histoire sacrée une connaissance beaucoup 加える parfaite de cet Etre. De cette même théologie révélée résulte la science des esprits créés. Nous avons cru encore ici devoir nous écarter de notre auteur. Il nous semble que la science, considérée comme appartenant à la raison, ne doit point être divisée, comme elle l'a été par lui, en théologie et en philosophie; car la théologie révélée n'est autre chose que la raison appliquée aux faits révélés: on peut 悲惨な qu'elle tient à l'histoire par les dogmes qu'elle enseigne, et à la philosophie par les 反対/詐欺séquences qu'elle tire de ces dogmes. Ainsi, séparer la théologie de la philosophie, ce serait arracher du tronc . un rejeton qui de lui-même y est uni. Il semble aussi que la science des esprits appartient bien 加える intimement à la théologie révélée qu'à la théologie naturelle.

La première partie de la science de l'homme est 独房 de l'âme, et cette science a 注ぐ but ou la 反対/詐欺-, naissance spéculative de l'âme humaine, ou 独房 de ses opérations. La connaissance spéculative de l'âne dérive en partie de la théologie naturelle, et en partie de la théologie révélée, et s'appelle pneumatologie ou métaphysique particulière. La connaissance de ses opérations se subdivise en deux 支店s, ces opérations pouvant avoir 注ぐ objet ou la découverte de la vérité, ou la pratique de la vertu. La découverte de la vérité, qui est le but de la logique, produit l'art de la transmettre aux autres. Ainsi, l'usage que nous faisons de la logique est en partie 注ぐ notre propre avantage, en partie 注ぐ celui des êtres semblables à nous. Les règles de la 意気込み/士気 se rapportent moins à l'homme isolé, et le supposent nécessairement en société avec les autres hommes.

La science de la nature n'est autre que 独房 du 軍団; mais les 軍団 ayant des propriétés générales qui leur sont communes, telles que l'impénétrabilité, la mobilité et l'étendue, c'est encore par l'étude de ces propriétés que la science de la nature doit commencer. Elles ont, 注ぐ ainsi 悲惨な, un côté purement intellectuel par lequel elles ouvrent un champ 巨大な aux spéculations de l'esprit, et un côté matériel et sensible par lequel on peut les mesurer. La spéculation intellectuelle appartient à la physique générale, qui n'est proprement que la métaphysique des 軍団; et la mesure est l' obj et des mathématiques, dont les 分割s s'étendent presque à l'infini.

Ces deux sciences conduisent à la physique particulière, qui étudie les 軍団 en eux-mêmes, et qui n'a que les individus 注ぐ objet. Parmi les 軍団 dont il nous 輸入する de connaître les propriétés, le nôtre doit tenir le 首相 rang, et il est immédiatement suivi de ceux dont la connaissance est le 加える nécessaire à notre 自然保護: d'où résulte l'anatomie, l'農業, la médecine et leurs différentes 支店s. Enfin, tous les 軍団 naturels soumis à notre examen produisent les autres parties innombrables de la physique raisonnée.

La peinture, la sculpture, l'architecture, la poésie, la musique et leurs différentes 分割s, composent la troisième 配当 générale, qui naît de l'imagination, et dont les parties sont 構成するs sous le nom beaux-arts. On pourrait aussi les renfermer sous le titre général de peinture, puisque tous les beaùx-arts se réduisent à peindre, et ne diffèrent que par les moyens qu'ils emploient; enfin, on pourrait les rapporter tous à la poésie, en prenant ce mot dans sa signification naturelle, qui n'est autre chose qu'発明 ou création.

La 分割 générale de nos connaissances suivant nos trois facultés a cet avantage qu'elle pourrait fournir aussi les trois 分割s du monde littéraire en érudits, philosophes et beaux-esprits: en sorte qu'après avoir formé l'arbre des sciences on pourrait former sur le même 計画(する) celui des gens de lettres. La mémoire est le talent des 首相s; la sagacité appartient aux seconds, et les derniers ont l'agrément en partage. Ainsi, en regardant la mémoire comme un 開始/学位授与式 de réflexion, et en y joignant la réflexion qui 連合させる et 独房 qui imite, on pourrait 悲惨な, en général, que le nombre 加える ou moins grand d'idées réfléchies, et la nature de ces idées, 選挙権を持つ/選挙人 la différence 加える ou moins grande qu'il y a entre les hommes; que la réflexion, prise dans le sens le 加える étendu qu'on puisse lui donner, forme le caractère de l'esprit, et qu'elle en distingue les différents genres. Du 残り/休憩(する), les trois espèces de républiques dans lesquelles nous venons de distribuer les gens de lettres n'ont, 注ぐ l'ordinaire, rien de commun que de faire assez peu de cas les unes des autres Le poète et le philosophe se traitent mutuellement d'insensés qui se repaissent de chimères; I'un èt l'autre regardent l'érudit comme une espèce d'avare qui ne pense qu'à amasser sans jouir, et qui entasse sans choix les métaux les 加える vils avec les 加える précieux; et l'érudit, qui ne voit que des mots partout où il ne lit point des faits, méprise le poète et le philosophe comme des gens qui se croient riches parce que leur dépense excède leurs fonds.

C'est ainsi qu'on se venge des avantages qu`on n'a pas. Les gens de lettres entendraient mieux leurs intérêts si, au lieu de chercher à s'isoler, ils reconnaissaient le besoin réciproque qu'ils ont de leurs travaux et les secours qu'ils en tirent. La société doit sans doute aux beaux esprits ses principaux agréments, et ses lumières aux philosophes; mais ni les uns ni les autres ne sentent combien ils sont redevables à la mémoire: elle renferme la matière première de toutes nos connaissances, et les travaux de l'érudit ont souvent fourni au philosophe et au poëte les sujets sur lesquels ils s'exercent. Lorsque les anciens ont appelé les Muses Filles de mémoire, a dit un auteur moderne, ils sentaient peut-être combien cette faculté de notre âme est nécessaire à toutes les autres, et les Romains lui élevaient des 寺s comme à la Fortune.

Anmerkung:
1. Der Prospektus war im Nov. 1750 erschienen. (This was d'Alembert's own 公式文書,認める but Wieleitner has it in German only./The Art 貯蔵所 editor)

Second part; Deuxième partie

About d'Alembert (ENG)., Om d'Alembert (SWE)

公式文書,認める: Paragraphs in bold 直面する are not formatted in that way in the source text. This is done here only, for 編集(者)の and design 目的s. /The Art 貯蔵所 editor


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